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Emmanuelle Merveille coordonne depuis 2015 la Plateforme des Aidants du Sud et de l’Ouest Charente au sein des Hôpitaux de Grand Cognac. Facilitatrice de coopérations territoriales, elle a contribué à la co-création de la dynamique qui soutient les aidants en Charente et au déploiement du Tiers-Lieu « Chemins d’Aidants », espace de répit pluriel et de démocratie en santé. Ancrée dans les réalités du territoire, elle impulse, soutien et accompagne des projets d’innovation sociale, locaux et européens, en s’appuyant sur la pair-aidance, les dynamiques partenariales et la co-responsabilité, afin que la solidarité collaborative réponde concrètement aux enjeux rencontrés par les personnes accompagnées.

Pearl Morey est cheffe de projet Recherche à la CNSA.

Architecte diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles et de l’École Spéciale des Travaux Publics, de l’industrie et du bâtiment. Ses travaux portent sur le vieillissement et le Grand Handicap, il est co-auteur avec Valentine Trépied sociologue de l’ouvrage « Habiter Kersalic. Un nouveau modèle d’accompagnement médico-social ».

Il est fondateur de AGAV – Atelier du Grand Âge et du Vieillissement, laboratoire de recherche indépendant en méthodologie urbaine, programmation, spécialisé dans le montage foncier de lieux de santés hybrides. Il accompagne des opérateurs de santé et bailleurs sociaux dans la réhabilitation de leur parc immobilier. Il est également l’auteur d’expositions artistiques mettant en œuvre des univers sculpturaux spectaculaires qui interrogent notre rapport à la fin de vie.

Après avoir occupé différents postes notamment dans le secteur associatif, Céline Poulet met depuis 2018 son expérience au service du Comité Interministériel du Handicap en tant que secrétaire générale.

Aurore Pélissier est maitresse de conférences en sciences économiques à l’Université Bourgogne Europe, membre du Laboratoire d’Économie de Dijon (LEDi), équipe d’économie de la santé. Aurore Pélissier est aussi Research Fellow à la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi).

Ses travaux s’organisent autour de trois axes principaux. Le premier concerne l’analyse économique du handicap, avec un focus récent sur les maladies et handicap rares et la situation des proches aidants. Le deuxième axe porte sur les conditions de diffusion et d’accès aux technologies de santé innovantes, en particulier la médecine génomique, dans une perspective d’efficience et d’équité. Enfin, le troisième axe s’appuie sur son expertise dans l’évaluation des systèmes de santé dans les pays en développement, avec une attention particulière portée au Togo ces dernières années, dans le cadre de collaborations avec la Ferdi et l’université de Lomé.

Les recherches menées par Aurore Pélissier s’inscrivent dans une approche à la fois appliquée et souvent pluridisciplinaire, mobilisant les outils de l’économie pour éclairer les politiques publiques de santé.

Jean-François Quillien, ingénieur retraité (69 ans), est père de deux enfants dont l’un a une déficience intellectuelle. Avec son épouse, il a toujours veillé à ce que son fils Thomas, 43 ans, puisse mener une vie digne et de qualité. Son fils habite dans son appartement, se fait aider par une aide à domicile, et est accompagné par un SAVS. Il a un travail dans un ESAT : comme il adore la nature, il a choisi de travailler dans l’atelier “espace vert”. Il est par ailleurs très engagé dans la vie associative (association “Joue Ton Monde”)
M et Mme Quillien adhèrent à l’ADAPEI 29, association de parents non-gestionnaire, depuis plus de 20 ans. Quand ils ont pris leur retraite, ils ont pris conscience de leur âge et ont commencé à s’interroger sur ce qu’allait devenir leur enfant quand eux ne seront plus en capacité de l’accompagner. Ayant constaté que beaucoup d’autres parents se posaient la même question, Mr Quillien a imaginé un projet, appelé “Après-parents”, qu’il a soumis en 2022 à un appel à projets “actions innovantes” de la CNSA. Ce projet avait pour but de ne pas laisser les parents seuls face à cette question angoissante de l’avenir.

Jody Surier est Directeur général adjoint de la Fondation Ellen Poidatz qui accompagne plus de 2700 personnes en situation de handicap, de la petite enfance à la vie adulte. Elle développe des projets novateurs dans l’accompagnement et le soin au sein de ses différentes structures, dispositifs et plateformes en Ile-de-France.
Depuis 18 ans, il a exercé différentes fonctions de terrain et de direction dans le secteur de la santé et du médico-social. Le développement de l’autodétermination des personnes et l’ouverture des possibles pour des parcours inclusifs ont toujours été le moteur de son engagement. Convaincu de l’approche territoriale, il a piloté différents projets de transformation qui visent responsabilité populationnelle et co-responsabilité communautaire. Pour mieux répondre aux aspirations des personnes, il recherche constamment à ancrer le stratégique dans l’opérationnel en repensant les organisations avec les personnes concernées, les proches et les professionnels. Pour lui, l’innovation vise l’agilité organisationnelle, le pouvoir d’agir de toutes les parties prenantes et des services décloisonnés, dans l’objectif d’une offre de services coordonnés et pleinement intégrés dans le droit commun.